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  • Tous nos voeux de bonheur

29 février 2008

Tous nos voeux de bonheur

Samedi dernier, nous avons eu la joie d’assister à un mariage qui concernait deux de nos camarades. Tous les jeunes du MJS de la Dordogne tiennent à féliciter nos deux tourtereaux que sont Marie et Fabien.

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13 décembre 2007

« Ensemble, pour une ville qui nous ressemble »

marie-meeting.jpgLundi 17 décembre 2007, avait lieu la première réunion publique de la gauche bergeracoise, à la salle Jean Barthe. Avec Dominique ROUSSEAU, les représentants du Parti Socialiste, du Parti Communiste, du Parti Radical de Gauche, le Mouvement des Jeunes Socialistes prenait la parole par l’intermédiaire de son animatrice fédérale Marie LOUBIAT. L’objectif était d’officialiser notre soutien à cette démarche d’union et dans l’attente d’une négociation plus approfondie sur les conditions de notre participation à cette élection. A cette occasion, Marie devait déclarer :

Je suis  heureuse de participer, ce soir, à cette première réunion publique. Ces rencontres municipales constituent le premier échelon de la démocratie, celui qui touche au quotidien des bergeracois. C’est aussi avec beaucoup de plaisir que je représente le Mouvement des Jeunes Socialistes, car il est normal qu’à Bergerac, berceau le plus fécond, il y trouve et occupe sa place.

Notre volonté à tous est de faire de Bergerac, une ville qui nous ressemble. Il serait alors aisé de présenter un projet complaisant.  Aux 30% des plus de 60 ans, un club de bridge dynamique, un service gérontologie et des auxiliaires APA financées par le Conseil général. Aux 40 % de 30-60 ans, des pavillons tout équipés et des parkings chers à payer. Enfin, aux 30% de moins de 30 ans, un joli stade, des illuminations de Noël et une 29ème et dernière place sur la liste de Daniel Garrigue pour seule représentativité.

Le Bergerac que nous voulons, ce n’est pas donner à chacun son désir d’aujourd’hui. Le Bergerac que nous voulons appelle une gestion globale et dynamique. Globale, parce que Bergerac n’est pas seule. Dans le contexte actuel, nous devons penser à mutualiser les énergies communales : Penser Bergerac, Prigonrieux et Creysse, penser Bergerac et Périgueux, penser Département. L’exemple le plus révélateur reste l’aéroport. Un seul aéroport pour la Dordogne est suffisant. Bien que celui de Bergerac est plus viable techniquement, l’autre s’entête dans un réflexe communaliste.

En matière sportive, Bergerac est terre de rugby, il serait donc légitime que nous ayons l’apanage d’une belle équipe. encore faudrait-il que nous ne tombions pas sur un os. Encore faudrait-il que nous puissions offrir autre chose à nos joueurs comme carrière qu’une simple assimilation au personnel communal. C’est en cela que résidera le point central de cette élection : comment garder les jeunes à Bergerac en leur offrant des perspectives d’avenir. L’emploi doit être notre priorité. A moins de se résoudre à devenir une réserve d’indiens pour retraités en quête de tranquillité, nous devons permettre à chacun d’accéder à un emploi digne.

A l’heure où le pouvoir d’achat est dans toutes les têtes, où chacun joue de la calculette en poussant son charriot chez L… et bientôt chez C…, l’emploi est le pilier central dont découleront toutes les possibilités de repenser notre ville culturellement, urbanistiquement, sportivement et socialement. Les propositions culturelles sont une chose mais outre les notables, qui dans les tourments du quotidien peut ou du moins songe à se rendre à notre cher Centre Culturel.

Pour conclure, face à une politique présidentielle de casse des principes républicains, de casse sociale, notre nouveau maire ne sera pas Hercule. Mais, j’ai confiance en Dominique Rousseau et en l’équipe qui l’entourera chaque jour pour donner aux vraies aspirations des bergeracois des réponses de gauche.

Il est ainsi symptomatique que Daniel Garrigue préfère présenter une liste de potiches davantage que son projet car après 13 ans de réélection, c’est ce que notre maire actuel s’évertue à nous dissimuler. “

SUD OUEST, 19 décembre 2007 : “Les jeunes socialistes très en verve. Lundi, la jeune socialiste Marie Loubiat a expliqué qu’il fallait du changement pour que Bergerac ne devienne pas “une réserve d’indiens pour retraités”. Et elle a conclu avec cette pique : “Daniel Garrigue a préféré présenter une liste de potiches que son projet.”

L’écho de la Dordogne, 19 décembre 2007 :”Marie du Mouvement des Jeunes socialistes a apporté une bouffée d’oxygène à la réunion publique en insistant sur le fait que “l’emploi est le pilier central pour repenser notre ville“.

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20 septembre 2007

Culture : le bogue de Daniel Garrigue.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois tient à réagir à l’étonnante séance d’autosatisfaction dont vient de témoigner Daniel Garrigue quant à son interprétation du bogue informatique de la billetterie du Centre Culturel.  

Il évoque l’importance des non-bergeracois dans les abonnements de cette structure, pour en faire un succès personnel. Il oublie les nombreux Bergeracois qui se déplacent à Périgueux ou à Boulazac pour assister aux programmations de scènes conventionnées dont il ne veut pas pour Bergerac. Et puis soudain, c’est
la panne. Le bogue surgit ! Dali avait fait de la gare de Perpignan, le centre de l’univers. Dans un registre bien plus politicien, Daniel Garrigue fait de Bergerac l’essentiel de la « politique culturelle Nord-Aquitaine ».  

Le succès du centre culturel est incontestable mais la politique culturelle ne se résume pas à un outil créé et voulu par la gauche bergeracoise, au début des années 1980. Les élections municipales approchent, Daniel Garrigue a besoin de se trouver un bilan : une file d’attente au centre culturel est une aubaine. Parlons de son bilan. Qu’est devenu le festival Cyrano, au début de son premier mandat ? Quelle est la place accordée à l’art contemporain ? Quelles sont les politiques en faveur de  la création culturelle ? Où est l’ambition pour le patrimoine et les musées de Bergerac ? Comment les jeunes bergeracois peuvent-ils acquérir du capital culturel dans leur ville ?   

Daniel Garrigue dénonce les paillettes. La programmation de
la Foire Exposition, tous les deux ans, s’y conforme avec succès. Nous n’avons pas oublié la venue d’Elton John, au stade Gaston Simounet, largement instrumentalisée par Daniel Garrigue. Les paillettes ne le gênaient pas pour annoncer la venue des Rolling Stones à Bergerac.  

Daniel Garrigue serait-il victime du même problème technique que la billetterie du centre culturel ? A l’heure de se trouver un bilan, les effets du bogue se font cruellement ressentir.

Fabien RUET

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6 juillet 2007

Aéroport de Roumanières : la folie des grandeurs ?

 Le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois tient à réitérer ses inquiétudes (communiqué du 12 juillet 2006) quant aux conséquences du dossier de réaménagement et d’extension de l’aérogare de Roumanières. Il est incontestable que le désenclavement aérien du Bergeracois est un gage de vitalité économique. Prétextant de cette nécessité, la gestion municipale de ce dossier est marquée par la précipitation et l’imprécision. Les Bergeracois doivent aujourd’hui en payer le prix, avec l’augmentation catastrophique du coût du projet. Nous devons rappeler les conditions du traitement de ce dossier, épine douloureuse pour les bergeracois du bilan de Daniel Garrigue. 

Le financement de l’allongement de la piste avait fait l’objet de bien des précipitations. Par le simple fait du Prince, l’équipe municipale a ensuite choisi le projet architectural le plus onéreux pour le réaménagement de l’aéroport.  Ce premier choix posait la question de l’usage d’un principe de précaution financier. Les financements du budget communication des compagnies à bas coûts sont une charge qui implique la modération pour tout autre choix d’investissement.  

Souvenons-nous, encore, que pour retenir ce projet, le conseil municipal s’était dispensé de respecter le délai d’usage des 5 jours pour la transmission des dossiers aux élus de la commune. La concurrence des aéroports d’Aquitaine, le projet de Brive et l’importance de l’engagement financier de la commune justifiaient d’apporter du temps à la réflexion. Un concours de cabinets d’architectes est un évènement marquant dans la vie de la cité. Une consultation citoyenne et participative aurait pu être organisée. Mais comme d’habitude, Daniel Garrigue décide et communique ensuite.  

Ces délais de réflexion n’auraient pas été inutiles. Nous devons supporter l’aggravation des coûts du projet. Rappelons-nous des frais d’honoraires de 400 000 euros du cabinet retenu ; deux fois plus élevés que ceux du bergeracois Didier Griffoul. Le maire détenait un pouvoir décisionnel prépondérant. En jugeant l’avis rendu par le jury comme non satisfaisant aux exigences de l’intérêt général communal, il pouvait s’opposer au projet recommandé.  

Ne l’ayant pas fait l’année dernière, le Député-Maire doit aujourd’hui assumer la responsabilité d’un projet qui passe de 2,5 millions d’euros à 3,2 millions. Avec de tels frais d’honoraires, le cabinet d’architecte devait être en capacité d’anticiper sur les évolutions réglementaires. En ayant fait ce choix initial du projet le plus coûteux, Daniel Garrigue a démontré qu’il n’avait pas le sens de l’économie ni même la vision d’un projet d’ensemble comme en témoigne les atermoiements autour de la création de la Zone d’Aménagement Différée (communiqué du 2 juin 2007). Le projet retenu pour Roumanières reste une œuvre de prestige, prix à payer par les Bergeracois quant à la nouvelle candidature de Daniel Garrigue aux élections municipales de 2008.

Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois (Fabien Ruet)

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27 juin 2007

Réforme de la Justice : de qui se moque Daniel Garrigue ?

Depuis plus de cinq ans, le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois dénonce le dédoublement de personnalité de Daniel Garrigue entre ses prises de positions locales et son soutien inconditionnel à la politique menée par les différents gouvernements UMP.  

Aujourd’hui Daniel Garrigue a beau jeu de s’inquiéter pour l’avenir du Tribunal de Grande Instance de Bergerac ! Le président départemental de l’UMP aurait-il oublié de lire le programme de sa propre organisation politique ? Les déclarations de Nicolas Sarkozy et le programme de son parti étaient sans ambiguïté: une cour d’appel par région administrative et un tribunal de grande instance par département. Il y a donc moins d’un mois, Daniel Garrigue faisait encore campagne pour la suppression du Tribunal de Grande Instance de Bergerac, mais peut être « à l’insu de sa propre conscience ».  

La réforme de la justice implique de lui donner des moyens pour la rapprocher des citoyens, à Bergerac comme dans le reste du pays. Il s’agit d’un pouvoir et d’un service régalien de l’Etat. En promettant de s’occuper personnellement de ce dossier, Daniel Garrigue se moque des Bergeracois y compris de ceux qui viennent de le reconduire dans son mandat de député. 

Pour mettre un terme à ce dédoublement de personnalité, nous invitons les bergeracois à donner du temps à Daniel Garrigue en se souvenant de cette inconsistance, lorsqu’il se représentera à leurs suffrages comme maire, cette fois. En le libérant de ses obligations de premier magistrat, il aura le loisir de pouvoir apprendre le programme de l’UMP et de se consacrer à la seule défense de la politique du gouvernement.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois (F. Ruet)

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9 juin 2007

Daniel Garrigue, les incohérences d’une ZAD

Réunis le 30 mai 2007, les Jeunes Socialistes de Bergerac relèvent que le constat d’incohérence qu’ils dressaient à l’encontre de la politique de Daniel Garrigue est aujourd’hui partagé. Ils dénoncent, aujourd’hui, les légèretés de la politique municipale sur la gestion du dossier de Zone d’Aménagement Différée autour de l’aéroport de Roumanières.

Par un effort d’études et de suivis des dossiers, depuis près de cinq ans, les jeunes socialistes du bergeracois dénoncent les incohérences de la gestion municipale de Daniel Garrigue. Dernier exemple en date, la mise en œuvre d’une Zone d’Aménagement Différée, autour de l’aéroport de Roumanières. Elle interroge quant aux intentions de Daniel Garrigue en matière d’aménagement urbain et de développement économique autour de cet espace. A défaut d’attendre un énième effet d’annonce du type des Rolling Stones, les dernières rodomontades de Daniel Garrigue nous conduisent à lui demander quelques explications.
Une zone d’aménagement différée est destinée à éviter la spéculation sur des terrains nécessaires à la réalisation d’un projet d’aménagement public. Si la ville de Bergerac avait un projet « vertébré » d’aménagement du territoire, Daniel Garrigue n’aurait pas à nous répondre quant aux incohérences suivantes :
Créer une ZAD, à proximité de l’aéroport, en juin 2006, était logique bien que déjà tardif. Des pressions spéculatives se développaient déjà, compte tenu du développement de l’activité de Roumanières. Un an après, nous devons dresser un constat flagrant d’incompétence quant à la décision de modifier la ZAD. La municipalité a pris subitement conscience des servitudes aéronautiques de dégagement et radioélectriques qui limitent la hauteur maximale des bâtiments.
Incompétence toujours, lorsque cette même décision tentait d’agrandir le périmètre de la ZAD alors même que le droit de l’urbanisme précise qu’il n’est pas possible d’en modifier le zonage.
En annonçant son intention d’élargir la ZAD, du fait de sa méconnaissance des procédures, Daniel Garrigue a démontré ses mauvaises estimations de départ, sa méconnaissance complète de la procédure de révision de la ZAD.Où est passé l’objectif de lutte contre l’inflation ? Quel est ce projet d’aménagement public qui conduit à juxtaposer les ZAD ?
Alors oui, Monsieur Garrigue, être élu n’empêche pas d’être compétent. Encore faudrait-il un peu plus de modestie, lorsque vous en faites la remarque. Quant au projet d’aménagement public que vous envisagez sur la zone, gageons qu’il ne rejoigne pas les eaux troubles du lac de Pombonne.

Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois

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