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  • Grande Journee Europeenne en Dordogne

13 mai 2009

Grande Journee Europeenne en Dordogne

Le samedi 16 mai, la Dordogne se met a l’heure europeenne.

Toute la journee, les membres de la liste socialiste du Grand-Sud-Ouest, accompagnes de leur tete de liste, Kader ARIF, vont parcourir notre departement, a la rencontre de ses habitants.

Le programme de la journee:

10h Sarlat: rencontre avec des tabaculteurs

12h Bergerac: Cite de Beauplan, rencontre avec les habitants

15h Perigueux: rencontre avec les commercants 

15h30 à 17h30 Trelissac: débats et ateliers

Atelier A : vers la construction d’une Politique Agricole Commune moderne, animé par Nathalie MANET-CARBONNIERE

Atelier B : vers la construction d’une Europe de justice sociale et de l’emploi, animé par Frédérique ESPAGNAC

Atelier C : vers la construction de services publics européens, animé par Béatrice PATRIE

18h  grand meeting
avec Kader ARIF
et les membres de la liste socialiste du grand Sud-Ouest


 

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29 avril 2009

Contre le Service Minimum: Signez la pétition

Les communes de Saint Capraise de Lalinde et de Lanquais se sont vues assignées au tribunal administratif par Madame le Préfet de la Dordogne au motif de leur refus d’organiser le « service minimum » d’accueil des enfants scolarisés en maternelle et en primaire les jours de grève d’enseignants.

Cette décision se révèle symptomatique de l’état d’esprit “jusqu’au boutiste” du gouvernement et du Président. L’objectif premier réside dans la minimisation à l’extrême des effets de la grève sur les citoyens, afin d’en démontrer par la suite l’inefficacité.

Plus grave encore qu’une volonté politique de négation des libertés publiques, est l’absence du sens des responsabilités quant à l’application de ce dispositif. Un délai de mise en oeuvre trop court pour permettre une réactivité des communes, des personnels non formés dont ce n’est pas la mission auquel on transfert la responsabilité de l’encadrement de jeunes enfants, sans taux minimum d’encadrement obligatoire.

Sous couvert du respect du principe de légalité, d’ailleurs mis en oeuvre de manière inéquitable en la matière selon les régions de France, l’Etat cherche ainsi par tous les moyens à se défosser et à imposer aux communes la responsabilité de pallier les conséquences des conflits qu’il aurait déclenché avec l’Education nationale.

C’est pourquoi, solidaire avec le communes de Saint Capraise de Lalinde et de Lanquais, le Mouvement des Jeunes Socialistes de Dordogne vous invite à signer la pétition de soutien sur : http://www.lavoixdejacquou.fr/spip.php?article207

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23 avril 2009

Projet de Loi Pénitentiaire, sinistre héritage de Rachida DATI

“La prison c’est la privation de la liberté d’aller et de venir et rien d’autre” Ou comment Valéry Giscard d’Estaing met en mots l’utopie pénitentiaire.

Nulle démonstration d’empathie ou marque d’une ouverture quelconque aux centristes d’hier et d’aujourd’hui. Mais l’affirmation de l’ancien Président de la République fait tristement écho aux carences de la Garde des Sceaux dans sa gestion du milieu carcéral.

Prison pour tous

Il est indéniable que se faire le chantre du bien-être des détenus n’attire pas la bienveillance de nos pairs. A fortiori, lorsque le pays tout entier demeure suspendu aux soubresauts d’une crise nationale et internationale.

Il n’est pourtant pas vain de rappeler que la question de l’état des prisons françaises n’est pas l’apanage des seules familles de reclus.

Côtoyer le milieu carcéral peut souvent relever de l’incident de parcours auquel chacun peut être confronté. Un baptême trop arrosé se terminant sur un drame , des élus dont la responsabilité peut être engagée à tout instant, des amitiés se révélant douteuses, des conflits de voisinages qui s’enveniment. L’emprisonnement, bien qu’à l’abri des regards extérieurs, ne constitue pas un événement singulier.

Prisons indignes

La France, se targuant d’être le berceau des droits de l’homme, ne fait pas figure de bonne élève en matière de privation de libertés et de conditions de détention. Madame Dati concédant elle-même le 3 mars dernier que « les prisons françaises n’ont pas toujours été à l’honneur de la France ».

Ces questions demeurent à travers les décennies, sans pour autant appartenir au passé, puisque le bilan ne s’améliore guère.

Outre les conditions d’hygiène désastreuses, l’absence de droits réels de défense quant aux sanctions disciplinaires, les difficultés pour entretenir des relations familiales, et un processus de réintégration que les réalités de la gestion pénitentiaire rendent souvent illusoire, la question centrale demeure la surpopulation. Au 1er mars 2009, les prisons françaises comptaient 62700 détenus pour 52535 places. A la promiscuité imposée, il n’est donc pas surprenant que la violence survienne, contre soi ou les autres.

C’est mathématique: lorsqu’il n’y a que 1000 places au concert de la dernière starlette et que 1500 fans sont dans la salle, il faut s’attendre à subir les odeurs corporelles et coups de coude de ses voisins. Mais étrangement, en matière de manifestations publiques, lorsque le compte est bon, le respect des consignes de sécurité est rigoureux: les portes sont closes.

Toujours plus de suicides

La recrudescence des suicides intra muros constitue le meilleur indicateur de la situation de crise que connaissent le prisons françaises.

La France fait aussi office de mauvais élève européen en la matière. Elle s’est ainsi vue condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme le 16 octobre dernier, pour violation de l’obligation de protection de la vie de ses administrés et non respect de l’interdiction de traitements inhumains. Cet arrêt fait suite à la pendaison d’un détenu établi en cellule disciplinaire et dont le traitement médical n’avait pas fait l’objet d’un suivi adéquat.

Affichant un taux de suicide de 16 pour 10.000 détenus, elle partage les bancs du fond de la classe avec la Slovaquie, le Luxembourg, tandis que la Pologne et l’Espagne tentent de donner l’exemple avec des taux respectifs de 4,7 et 4,8 pour 10.000 sur 2006.

Ces résultats ne sauraient s’améliorer dans la mesure où 2006 tient lieu de « petite année » avec 95 suicides. L’année 2008 fut elle, le théâtre de 118 décès.

Avec 51 suicides dénombrés par l’Observatoire des suicides dans les prisons françaises, soit une augmentation de 31% par rapport à 2008 pour la même période, l’année 2009 semble augurer de beaux records.

Loin de n’être le fait que de grands criminels méphistophéliques, 60% des détenus passant à l’acte sont des prévenus.

Un constat désolant, tant pour ces derniers que pour les victimes. Acte de détresse ultime, ces chiffres dénotent l’écart entre la réalité pénitentiaire et nos concepts juridiques. Qu’en est-il de la préservation de la notion de présomption d’innocence, lorsque 60% des suicides sont le lot de prévenus. Si l’on se plaît à rappeler l’article 9 de la DDHC, lequel indique que « Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable (…) » soit à l’issue d’un procès public, qu’en reste-t-il lorsque les hommes préfèrent Thanatos à Themis. Qu’en est-il du soulagement des familles de voir proclamée par la société la culpabilité du suspect. Si « Le suicide est un bris de prison » (Victor Hugo), il est en tout cas la démonstration de l’échec de l’Etat, et de l’exécutif actuel, dans la réalisation de ses fonctions régaliennes.

La méforme du Projet de Loi pénitentiaire

Le projet de loi pénitentiaire adopté par le Sénat début mars, qui doit être examiné à l’Assemblée Nationale courant du mois de mai ne relève que du plâtre sur une jambe bois, si ce n’est à certains égards de la scie.

Il devait s’apparenter à une véritable révolution culturelle et juridique source d’évolution de la condition pénitentiaire afin de faire des détenus des sujets de droit évoluant dans un univers régi par un Etat de droit. Force est de constater que le projet soumis aux députés selon la procédure d’urgence fait un peu plus sombrer les prisons dans la nuit noire de l’arbitraire.

Il est certes des avancées à noter. Tel la consécration d’un droit à téléphoner, l’établissement d’une rémunération minimale fixée au smic horaire, la permanence des soins médicaux les soirs et week-ends. Mais comment se réjouir de certaines régressions bientôt entérinées par la majorité présidentielle.

Telles:

  • la restriction de la liberté de correspondance, par l’insertion d’un critère de rétention élargi
  • l’obligation d’activité de tout détenu
  • l’affirmation du principe de prison hors les murs
  • le pouvoir pour l’administration pénitentiaire de procéder aux fouilles des cavités internes, contrairement à la procédure actuelle de droit commun qui ne permettait de telles fouilles que dans le cadre d’une procédure judiciaire
  • l’instauration de régimes de détention différenciés établis après une période d’observation et l’organisation d’un bilan de santé et de personnalité. Régimes qui ne font l’objet d’aucune définition légale, mais établis sur des critères incertains laissés à l’appréciation de l’administration pénitentiaire. Les bilans de santé sont quant à eux, le premier doigt dans l’engrenage de la remise en cause du droit au secret médical des captifs. Si ce revirement n’est en rien inscrit légalement, la pratique des commissions de partage d’informations au sein des établissements pénitentiaires mènera à elle seule à son étiolement.

Pour le respect du principe de l’encellulement individuel

Avec une surpopulation carcérale de 126% en ce début d’année 2009, qu’il est loin le principe de l’encellulement individuel annoncé en 1875.

Par pragmatisme, des exceptions avaient été introduites.

En 2000, ces dernières furent supprimées, mais l’Etat bénéficia d’un délai de trois années pour s’y conformer: les réalités pratiques. Au terme de ces trois ans, un nouveau report fut concédé: cinq années supplémentaires. Lesquelles se sont achevées le 13 juin dernier. No comment.

Les Règles pénitentiaires européennes, le Conseil économique et social, la Commission nationale consultative des droits de l’homme réaffirment chacun le principe essentiel de l’encellulement individuel, préalable à toute affirmation du respect de la dignité des détenus. Ainsi le Comité européen de prévention de la torture prescrivait en 1991 un minimum de 7m² par détenu, et une circulaire française de 1988 11m² pour deux. Or la pratique démontre la cohabitation de deux, trois voire quatre détenus par cellule de 9m². Quant à l’encellulement individuel, le projet ne modifie rien a priori.

En effet, si lors de sa campagne, ainsi qu’en janvier 2007 en réponse aux Etat généraux des conditions pénitentiaires, Nicolas Sarkozy affirmait son attachement et sa détermination à faire réalité le principe de l’encellulement individuel, les faits sont inverses. Rachida Dati affirmait en effet lors de la présentation du projet de loi « le principe de l’encellulement individuel ne pourra être respecté en 2012 » car « les nouveaux établissements pénitentiaires comportent de manière systématique des cellules collectives ».

Le principe demeure, évanescent, mais après recul du gouvernement.

Lequel proposait dans la version initiale une option: encellulement individuel ou collectif.

Les lieutenants de la majorité faisant ainsi valoir que les Règles pénitentiaires européennes n’imposaient pas l’isolement et la volonté des détenus eux-mêmes de continuer des soirées pyjamas. Pour preuve, depuis l’instauration en 2008 de la procédure de demande de cellule individuelle pour les prévenus, seuls 40 demandes ont été formulées sur 17495 prévenus.

A la première affirmation, il faut opposer que les RPE admettent certes l’encellulement collectif mais de manière occasionnelle, dans l’intérêt du détenu. La règle 18-5, prônant l’isolement, étant la norme à suivre.

A la seconde, les Etats généraux de 2007 ont démontré que 84% des détenus avaient comme premier désir d’être en cellule individuelle. L’absence de demandes tient en réalité à deux facteurs: 1) demander l’isolement est quasiment synonyme d’éloignement de la famille, avocat…2) la procédure est une usine à gaz mettant en moyenne quatre mois pour aboutir. Or, 60% des prévenus sont condamnés après 4 mois et se trouvent dès lors exclus du dispositif. Autant d’aspects peu incitatifs.

Si les textes n’ont pas encore eu raison de l’encellulement individuel, la volonté de l’exécutif de nier, contrairement à ses annonces, toute dignité aux détenus ne saurait favoriser l’émergence d’une prison républicaine.

Le seul espoir de voir introduites les préconisations faites par la commission Canivet en l’an 2000 aux fins de réaliser cette révolution que serait la transformation de l’institution carcérale en un service public régi par l’Etat de droit et faisant du détenu un sujet de droit égal aux hommes non privés de leur liberté d’aller et venir tient entre les mains des députés. Si le Sénat a tenté de combler certaines béances du triste héritage laissé par une ministre en partance, charge à l’Assemblée Nationale de le refuser et de rappeler que l’égalité républicaine vaut aussi bien hors les murs qu’à l’intérieur. Sans illusion.

ML

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22 avril 2009

Voulez-vous vivre dans l’Europe de ses amis ?

Le Mouvement des Jeunes Socialistes vous invite à aller voir sa vidéo « voulez-vous vivre dans l’Europe de ses amis ? » sur europe.mjsfrance.org

A prendre au second degré mais pas à la légère, cette vidéo parodique est un moyen militant d’alerter les jeunes sur la nécessité de choisir, à l’occasion des européennes, entre la continuité des politiques libérales menées jusqu’à présent par Sarkozy et ses amis européens ou la volonté d’ouvrir la voie d’un vrai changement pour une Europe à gauche.

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29 février 2008

Tous nos voeux de bonheur

Samedi dernier, nous avons eu la joie d’assister à un mariage qui concernait deux de nos camarades. Tous les jeunes du MJS de la Dordogne tiennent à féliciter nos deux tourtereaux que sont Marie et Fabien.

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10 septembre 2007

Lancement du 8ème Congrés des Jeunes Socialistes

Le 8ème congrès du MJS se déroulera du 13 septembre au 19 décembre 2007.

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Il sera l’occasion d’adopter un nouveau texte d’orientation. Alors que la famille socialiste rentre dans une période de refondation, ce texte doit porter l’ambition de changement de notre génération politique et affirmer une parole forte.

Pour que ce message soit fort, il est important que les militants puissent faire entendre leur voix et se l’approprier. C’est pourquoi texte proposé par le bureau national peut être amendé par les fédérations de manière participative.

Pour consulter le texte d’orientation:
http://www.mjsfrance.org/article.php3?id_article=974

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9 juin 2007

Daniel Garrigue, les incohérences d’une ZAD

Réunis le 30 mai 2007, les Jeunes Socialistes de Bergerac relèvent que le constat d’incohérence qu’ils dressaient à l’encontre de la politique de Daniel Garrigue est aujourd’hui partagé. Ils dénoncent, aujourd’hui, les légèretés de la politique municipale sur la gestion du dossier de Zone d’Aménagement Différée autour de l’aéroport de Roumanières.

Par un effort d’études et de suivis des dossiers, depuis près de cinq ans, les jeunes socialistes du bergeracois dénoncent les incohérences de la gestion municipale de Daniel Garrigue. Dernier exemple en date, la mise en œuvre d’une Zone d’Aménagement Différée, autour de l’aéroport de Roumanières. Elle interroge quant aux intentions de Daniel Garrigue en matière d’aménagement urbain et de développement économique autour de cet espace. A défaut d’attendre un énième effet d’annonce du type des Rolling Stones, les dernières rodomontades de Daniel Garrigue nous conduisent à lui demander quelques explications.
Une zone d’aménagement différée est destinée à éviter la spéculation sur des terrains nécessaires à la réalisation d’un projet d’aménagement public. Si la ville de Bergerac avait un projet « vertébré » d’aménagement du territoire, Daniel Garrigue n’aurait pas à nous répondre quant aux incohérences suivantes :
Créer une ZAD, à proximité de l’aéroport, en juin 2006, était logique bien que déjà tardif. Des pressions spéculatives se développaient déjà, compte tenu du développement de l’activité de Roumanières. Un an après, nous devons dresser un constat flagrant d’incompétence quant à la décision de modifier la ZAD. La municipalité a pris subitement conscience des servitudes aéronautiques de dégagement et radioélectriques qui limitent la hauteur maximale des bâtiments.
Incompétence toujours, lorsque cette même décision tentait d’agrandir le périmètre de la ZAD alors même que le droit de l’urbanisme précise qu’il n’est pas possible d’en modifier le zonage.
En annonçant son intention d’élargir la ZAD, du fait de sa méconnaissance des procédures, Daniel Garrigue a démontré ses mauvaises estimations de départ, sa méconnaissance complète de la procédure de révision de la ZAD.Où est passé l’objectif de lutte contre l’inflation ? Quel est ce projet d’aménagement public qui conduit à juxtaposer les ZAD ?
Alors oui, Monsieur Garrigue, être élu n’empêche pas d’être compétent. Encore faudrait-il un peu plus de modestie, lorsque vous en faites la remarque. Quant au projet d’aménagement public que vous envisagez sur la zone, gageons qu’il ne rejoigne pas les eaux troubles du lac de Pombonne.

Mouvement des Jeunes Socialistes du Bergeracois

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