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Bergerac, le 5 décembre 2005 Communiqué de Presse Quel emploi pour quel avenir ? Depuis le début de l’hiver, 100 personnes sont mortes dans la rue. La Grande pauvreté gagne du terrain. Pire, la détention d’un emploi n’est plus une garantie de survie suffisant comme le démontre la mort d’un homme, dans sa voiture, de froid, faute de logement. Le travail en miette est la seule perspective d’avenir. Elle ne se limite pas qu’à la jeunesse. Puisqu’à défaut de droit de formation tout au long de la vie, Daniel Garigue se fait fort d’être le représentant départemental des Contrats Nouvelle embauche. Consécration de la précarité, cet emploi kleenex est le projet adressé aux jeunes comme aux chômeurs. La marche pour l’emploi sera l’occasion pour les jeunes socialistes de la Dordogne de dénoncer cette précarisation du marché de l’emploi. Elle sera aussi l’occasion de propagander notre demande de charte sociale des subventions publiques, telle qu’elle a été proposée au forum pour l’emploi. NON à l’APPRENTISSAGE à 14 ANS OUI à l’ECOLE REPUBLICAINE
Le modèle de l’école républicaine est le seul outil de promotion sociale. L’apprentissage à quatorze ans n’est pas une bonne mesure :
L’apprentissage mérite mieux que d’être une solution miracle au mal des banlieues. Le modèle républicain est à revoir. Il sera un enjeu majeur des échéances à venir. NON au CONTRAT NOUVEL EMBAUCHE OUI à la FORMATION PROFESSIONNELLE
Nous avions déjà ironisé sur la boulimie de responsabilités du Député-Maire. C’était sans compter sur l’aveuglement idéologique qui le conduit à valoriser sa mission de promotion du Contrat Nouvel Embauche. Promotion ou punition ? Comment est-il possible de se vanter de propagander un projet qui a pour mission de précariser le retour à l’emploi ? Sous couvert d’aider les artisans et de favoriser l’emploi des jeunes, Daniel Garrigue devra défendre un contrat de deux ans, renouvelable deux fois et qui au bout de six mois peut se traduire par un limogeage pur et simple, sans autre explication. Les emplois jeunes ont créé une formidable vague d’espoir. Ils ont concrétisé une entrée efficace et durable sur le marché de l’emploi. Monsieur Garrigue, n’avez-vous à offrir que de la précarité à ces futurs jeunes salariés jetables ? N’entendez-vous pas l’exigence de formation initiale des PME du bergeracois, pour leurs futures embauches ? Vous vous vantez d’une maison de l’emploi. Baptisez-là maison des mouchoirs en papier, saisissant résumé de l’avenir que vous nous offrez.
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