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Bergerac, le 16 novembre 2005
Communiqué de Presse
Politique Urbaine : Daniel Garrigue ne manque pas d'air.
En revenant sur la politique urbaine de sa municipalité, Daniel Garrigue nous offre une énième démonstration de ses contradictions.
Il n'est pas possible de clamer haut et fort son refus du communautarisme tout en étant le représentant et le soutien d'un ministre de l'intérieur qui sape les fondements de notre modèle républicain : volonté de réviser la loi de 1905, stigmatisation de certains français. Les violences urbaines succèdent à la violence verbale du ministre Sarkozy. Les unes comme les autres sont inexcusables.
Pour Daniel Garrigue, la suppression de la police de proximité était une bonne chose. Nous retrouvons les arguments de son mentor Sarkozy. A l'inverse, nous considérons que la Police est un service public de proximité, destinée à faire du lien social. Il ne fallait pas supprimer cette politique de gauche. Mais Daniel Garrigue ne manque pas d'air en portant au crédit de sa politique urbaine l'utilisation des emplois jeunes. Il a cautionné à Paris leur abandon. Il est aujourd'hui le représentant des Contrats Nouvelle Embauche, symbole de la précarité dans le travail. Nous le voyons bien, les emplois jeunes comme la police de proximité sont des axes politiques à conserver.
Dès lors, que reste-t-il de la politique des banlieues de Daniel
Garrigue ? Une mesure courageuse, prise il y a dix ans, au temps où notre
maire était gaulliste social, proche de Philippe Seguin. Reconnaissons à Daniel
Garrigue d'être un saisissant résumé de la politique
de droite de ces dix dernières années. Les panaches de fumée
qui se dégagent des banlieues sont le signe d'un dépôt
de bilan avec, malheureusement, poursuite de l'activité : élu
en 95 sur la fracture sociale et en 2001 sur l'insécurité.