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Bergerac, le 15 octobre 2005
Communiqué de Presse
Daniel Garrigue : entre autosatisfaction et précarité
Daniel Garrigue faisait sa rentrée politique et médiatique. Si nous l’avions beaucoup entendu sur la fermeture de la gare bois du Buisson, pas un mot sur la suppression de son nœud ferroviaire. Mais l’essentiel n’était pas là, visiblement. Derrière les effets d ’annonce habituels, quelle place pour l’emploi ?
Nous avions déjà ironisé sur la boulimie de responsabilités du Député-Maire. C’était sans compter sur l’aveuglement idéologique qui le conduit à valoriser sa mission de promotion du Contrat Nouvel Embauche.
Promotion ou punition ? Comment est-il possible de se vanter de propagander un projet qui a pour mission de précariser le retour à l’emploi ? Sous couvert d’aider les artisans et de favoriser l’emploi des jeunes, Daniel Garrigue devra défendre un contrat de deux ans, renouvelable deux fois et qui au bout de six mois peut se traduire par un limogeage pur et simple, sans autre explication.
Les emplois jeunes ont créé une formidable vague d’espoir. Ils ont concrétisé une entrée efficace et durable sur le marché de l’emploi. Monsieur Garrigue, n’avez-vous à offrir que de la précarité à ces futurs jeunes salariés jetables ? N’entendez-vous pas l’exigence de formation initiale des PME du bergeracois, pour leurs futures embauches ? Vous vous vantez d’une maison de l’emploi. Baptisez-là maison des mouchoirs en papier, saisissant résumé de l’avenir que vous nous offrez.
Fabien RUET