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Bergerac, le 29 mars 2006 Communiqué de Presse « Nous n’avons rien à attendre de Daniel Garrigue. » Le succès de la mobilisation du 28 mars 2006 a démontré que le squelette, dénoncé par Daniel Garrigue, avait pris de l’embonpoint. Cette première victoire illustre l’ampleur de la fracture populaire qui s’est établie entre les Bergeracois et leur Député-Maire. Cette réussite tient, pour une large part, à la motivation et à l’engagement des lycéens, extérieurs à toute instrumentalisation. Nous avons, les uns et les autres, apporté notre contribution, dans la mesure de nos capacités militantes. Aujourd’hui, force est de constater qu’il faut poursuivre nos efforts pour, non seulement, obtenir le retrait du CPE mais surtout, être en capacité d’avancer des propositions cohérentes avec les attentes de la jeunesse. Nous n’avons rien à attendre de Daniel Garrigue. Il n’est plus que le représentant des intérêts de quelques personnalités économiques du Bergeracois. Daniel Garrigue avait été élu pour être le représentant de la Nation, toute la Nation, une et indivisible. Le retrait du CPE est une exigence populaire. La Gauche, dans son ensemble et sa diversité, doit pouvoir proposer autre chose, avec une démarche de démocratie participative. C’est l’enjeu des prochains jours. C’est la démarche dans laquelle le Mouvement des Jeunes Socialistes entend poursuivre ses efforts en Bergeracois pour promouvoir le contrat autonomie pour la jeunesse, la réforme de la formation professionnelle, dans le cadre d’un nouveau forum.
Fabien RUET. Secrétaire Fédéral MJS Dordogne.
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