Sans titre

La fin des travaux du clocher de la cathédrale Saint Front semble surprendre Xavier Darcos. Nous n’avons eu de cesse de dénoncer la désertion de l’Etat. Lorsque le maire de Périgueux appartenait au gouvernement Raffarin, il aurait parlé d’une nouvelle étape de décentralisation… Force est de constater que disgrâce ministérielle aidant, Xavier Darcos s’apprête à franchir le Rubicon politique.

Cette colère du maire–ambassadeur masque mal un aveu d’impuissance. Il prêterait à sourire si la question de l’emploi des entreprises de restauration n’était pas l’enjeu de ce dossier calamiteux. La colère de Xavier Darcos ne fait qu’illustrer l’incompétence du gouvernement. Après avoir vendu les bijoux de familles ( les privatisations défendues par le maire de Périgueux), les financements ne sont pas prévus pour la restauration du patrimoine régional. Cette gabegie financière doit nous questionner tant la cathédrale Saint Front fait partie d’un patrimoine qui a fait pour la réputation de Périgueux, aux côtés de Sainte Sophie à Istanbul et du Sacré Cœur à Paris.

Nous ne pouvons pas demander au Maire de Périgueux de rejoindre nos rangs. Mais si Xavier Darcos est « prêt à tout pour faire bouger les choses », il doit aller jusqu’au bout de son raisonnement et rendre responsables ses amis politiques de l’UMP. A défaut, il ne lui reste qu’à prendre un marteau et un burin sinon le clocher de Saint Front sera un rappel permanent des méfaits de l’action gouvernementale.

VOS REACTIONS :

François, le 21 mars 2006 nous écrit :

« Bonjour,

   Mrs GARRIGUE et DARCOS défendent la destruction du Code du Travail et plus particulièrement le CPE considérant que les chefs d'entreprise n'auraient pas vocation à licencier.

   Partant de cette hypothèse, je propose à Mrs GARRIGUE et DARCOS adeptes comme leurs amis de l'UMP d'un renforcement du Code Pénal, de le supprimer ou tout au moins de l'alléger considérablement, les citoyens n'ayant pas en effet vocation à voler ou à tuer.

   Autre paradoxe chez ces deux éminentes personnalités politiques de notre Périgord favorables à l'extrême de l'idéologie libérale économique entendons nous bien, ils s'opposent à l'implantation pour l'un d'une surface culturel à Trélissac et pour l'autre d'une grande surface à Creysse, sûrement à n'en pas douter au nom de la défense de l'économie de marché et de la concurrence.

   C'est là très probablement la nouvelle version du libéralisme version UMP. »